Je n’ai pas oublié ma promesse de poster une recette de kanelbullar pour notre petit jeu, mais pour tout vous dire, je suis plutôt bec salé, et à lire les dernières recettes publiées sur mon blog, je trouve que ça ne se voit pas beaucoup et je sature un peu de cette profusion de sucre…

Donc j’ai décidé de poster vite fait cette recette de porc au taro, que j’ai cuisiné ce week-end après avoir trouvé un superbe taro à deux pas de chez moi et à un prix correct, ce qui rare en région parisienne.

Si vous ne connaissez pas le taro, c’est un tubercule qu’on consomme beaucoup en Océanie. Ici, plein d’infos sur le taro et ses qualités nutritionnelles.

Vous en trouverez des frais dans les supermarchés asiatiques , horriblement cher. Ça existe surgelé, mais ça n’est pas terrible. Si vous calez sur le prix, vous pouvez les remplacer par des eddos, qui sont plus petits, moins chers et de la même famille.

J’ai la chance de vivre dans une ville qui compte une forte communauté africaine, et je suppose que les taros doivent être consommés en Afrique, parce que j’en trouve régulièrement et moitié moins cher que dans les supermarchés asiatiques.

La recette vient d’un de mes bouquins de cuisine polynésienne, et on y voit clairement l’influence de la communauté chinoise installée là-bas avec l’emploi de la sauce huître et de la sauce soja. Ce n’est vraiment pas compliqué à faire, le plus dur c’est de trouver les ingrédients !

Pour 4 personnes
Ingrédients
800 g de porc dans l’échine
2 oignons
2 gousses d’ail
1 morceau de gingembre d’environ 3 cm
1 taro (le mien pesait 1,2 kg)
2 cuillers à soupe de sauce huître
2 cuillers à soupe de sauce soja
1 cuiller à soupe d’huile neutre (tournesol ou colza)
1 litre d’eau chaude

Réalisation
Éplucher le gingembre, l’ail et l’oignon. Les laver, puis hacher l’ail et le gingembre, émincer l’oignon. Découper la viande en morceaux de 4-5 cm environ.
Faire chauffer l’huile à feu vif dans une cocotte ou un faitout, y faire dorer la viande de tous côtés. Baisser le feu et ajouter l’oignon. Le faire suer à feu moyen. Ajouter l’ail et le gingembre, mélanger et ajouter la sauce huître et la sauce soja. Laisser cuire encore quelques minutes en remuant régulièrement. Recouvrir d’eau chaude, couvrir le récipient et laisser frémir 1h à feu doux. Au bout de ce temps, éplucher le taro, le couper en morceaux et laver ceux-ci. Ajouter dans la cocotte et laisser cuire, toujours à couvert, jusqu’à ce que le taro soit tendre, soit environ 30 min.

Servir avec des épinards sautés, ou à la tahitienne : avec du riz.

Si vous n’avez jamais épluché de taro, n’ayez pas l’idée saugrenue d’employer un économe. Il vous faudra un couteau et des gants pour l’éplucher, ou bien l’éplucher sous l’eau : ce tubercule produit une sève qui peut être irritante pour la peau.

Attention, c’est assez fragile, ça ne se stocke pas pendant des mois et des mois.

Source : « Cuisine de Tahiti d’hier et d’aujourd’hui » de Lisa Mairai Bellais. Editions « Au vent des îles »

PS : les kanelbullar arrivent ce week-end !

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