Ce week-end, j’avais prévu pas mal de choses, mais absolument pas de faire de la cuisine, ne serait-ce qu’à cause des températures caniculaires et d’un état de fatigue générale.
Il aura suffi de la conjonction d’une petite visite sur le blog de Marcia et d’un tour au marché d’Aligre où j’ai acheté des abricots pour la modique somme de 0,98 € le kilo, du collier d’agneau et de splendides figues pour que je me retrouve à faire tout ça:

L’achat d’une sorbetière avec des bons cadeaux qui n’attendaient qu’à être dépensés et la fabrication de la glace à la figue quasi concomitante

Une chorba parce que bon, même si je ne fais pas ramadan, un ramadan sans chorba chez moi ça n’existe pas

Et les 5 pots de confiture ci-dessous dont je vous donne la recette en passant. EDIT du 24 août : j’aurais du dire Idiosyncrasie et grosse fatigue : je me suis bien plantée en faisant mes étiquettes de confiture ! J’ai bien fait mes pots ce dimanche et non pas il y a 10 ans ! 😉

Rassurez-moi : est-ce que vous auriez fait pareil?

J’ai donc acheté 3 livres d’abricots. À ce prix-là, ils étaient un peu abîmés, donc parfaits pour une confiture et une fois enlevé les noyaux et les tavelures il m’en est resté 1,2 kg (donc très peu de pertes).
Avec mes 0,72€ pour le kilo de sucre et des pots de récupération, ça valait vraiment le coup de faire des confitures malgré la chaleur ambiante.
Vous pouvez zapper le rhum, je n’en ai pas mis assez, on ne le sentait plus après cuisson.

Ingrédients
1,5 kg d’abricots bien mûrs pesés avant préparation
1,2 kg de sucre en poudre (surtout pas de sucre spécial confiture)
1 cuiller à café rase de vanille de Tahiti en poudre ou1 gousse fendue et grattée
60 ml de rhum blanc

Réalisation
La veille, dénoyauter les abricots, enlever les parties abîmées et déposer les  noyaux et autres rebuts dans le plateau de la balance, tandis que les oreillons d’abricots iront dans une grande marmite à bords hauts. Soustraire le poids de ce qui est sur la balance à celui des abricots pesés à l’achat, pour obtenir le poids de sucre, qui doit être identique à celui des abricots épluchés. Je fais toujours comme ça, c’est plus simple en terme de volumes à manipuler que de peser les abricots épluchés.
Ajouter le sucre et la vanille, éventuellement le rhum, poser un couvercle et laisser macérer toute la nuit.
Le lendemain, ébouillanter les pots et couvercles de confiture, les retourner sur un linge propre. J’ébouillante mes pots dans l’évier, je les retourne avec précaution avec le manche d’une cuiller en bois pour évacuer l’eau, et je les manipule avec une manique une fois vidés de leur eau pour ne pas me brûler.
Préparer la confiture : mettre la marmite à chauffer à feu vif, en remuant régulièrement à l’aide d’une cuiller de bois. Écumer la confiture et arrêter la cuisson quand  un peu de confiture versée sur une assiette froide fige immédiatement. Pour être sûr de son coup, tremper un doigt dans de l’eau froide, et passer le doigt au milieu de la confiture posée sur l’assiette : si la trace ne se referme pas, c’est bon on peut mettre en pot.
Remplir les pots à l’aide d’une louche quasiment à ras bord et fermer les pots. Retourner ceux-ci au bout de 5 min pour les stériliser, toujours en s’aidant d’un torchon ou d’une manique. Laisser environ 30 secondes les pots à l’envers avant de les retourner. Laisser refroidir.

Je fais mes confitures avec les proportions classiques à savoir même poids de sucre que de fruits, parce que le sucre est un conservateur naturel, et comme je ne consomme pas des tonnes de confiture, je veux pouvoir garder mes pots très longtemps. De même j’ébouillante toujours mes pots, même si on sait maintenant que ça n’est pas vraiment nécessaire, toujours pour être sûre de ne pas voir mes confitures moisir.

Pour les amateurs de glace à la figue, je vous renvoie chez Marcia pour la recette. J’ai modifié comme suit : mes figues étaient violettes, et j’ai remplacé le miel par du sirop de canne (je n’aime pas le miel), en doublant les proportions, le pouvoir sucrant du miel étant supérieur au sucre. Pour le yaourt de la recette originale, j’ai pris un yaourt à la grecque qui dormait dans le frigo.

En visitant La Cocinera loca, vous acceptez l'utilisation des cookies. En savoir plus

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer